Les résidences pour étudiants, qu’elles soit privées ou publiques, conventionnées ou libres, ont un rôle essentiel dans la vie quotidienne des étudiants, leur qualité de vie, et, in fine, leur réussite scolaire ou universitaire.
Selon les agglomérations, elles hébergent entre 5 et 30% des étudiants, ce qui est souvent insuffisant. Leur développement est d’autant plus nécessaire que le parc locatif diffus dans de nombreuses villes universitaires se rétracte, d’une part avec l’orientation vers la location touristique de courte durée, et d’autre part avec l’entrée en vigueur de de la loi Climat et résilience sur le gel des loyers des biens les plus précaires énergétiquement, qui a amené beaucoup de propriétaires à les retirer du marché.
L’image de la résidence étudiante s’est un peu dégradée ces dernières années auprès de nombreux élus locaux ou des services collectivités, qui la trouvent moins désirable que le logement familial ou de nouvelles formes d’habitats. De ce fait, la production de nouvelles offres a tendance à stagner, contribuant ainsi à la crise du logement étudiant.
Enfin les logements en résidence pour étudiants sont, la plupart du temps, réservés à distance, uniquement sur des critères de prix et de localisation, ce qui peut parfois amener de mauvaises surprises sur la qualité des immeubles, des équipements, du mobilier, des services annoncés ou bien sur la sécurité, l’isolation, etc.
Pour ces 4 raisons, l’Association des Villes universitaires de France a décidé de développer un label « qualité et transparence » pour différencier aux yeux des étudiants et leurs familles, les résidences qui font le plus d’effort de qualité dans les logements et la vie sociale, et leur redonner de l’attrait auprès des décideurs locaux.
